1. |
La lépidoptérophile
04:32
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Je suis une lépidoptérophile,
Mi-éprise, mi-sadique,
Je vous épingle dans mes chansons,
Comme je fixe mes papillons !
Vous, que je viens de croiser dans un café,
Ou vous, mes compagnons de tous les jours,
Prenez garde ! Si mon regard est captivé,
Je n’ai qu’un souhait, c’est d’vous kidnapper !
J’attrape vos ressentis,
Que j’ressurgis, dans mes mélodies,
J’observe vos faits et gestes, que je digère
dans mes textes ;
Je réfléchis à vos mimiques, que je plagie à
mes victimes ,
Je fige vos instants d’vie,
Que j’réssuscite avec plaisir !
A la tombée de la nuit, après d’vous avoir
quitté, d’un pas un peu pressé,
Je rentre à ma chambrée !
Je monte les escaliers qui craquellent sous
la pointe de mes pieds,
Accompagnée d’un chandelier, direction le
grenier,
Où je peux enfin disséquer tous mes sujets !
Je les examine,
Les analyse,
Les décortique,
Je les mélange,
Je les rassemble,
Puis, je les enferme dans un refrain !
Je suis une lépidoptérophile,
Mi-éprise, mi-sadique,
Je vous épingle dans mes chansons,
Comme je fixe mes papillons !
Vous, que je viens de croiser dans un café,
Ou vous, mes compagnons de tous les jours,
Prenez garde ! Si mon regard est captivé,
Je n’ai qu’un souhait, c’est d’vous kidnapper !
J’épluche vos syllabaires,
Que je feuillette de mille caresses,
Je lorgne sur vos portraits,
Que j’ai grattés dans un carnet ;
Je vocalise vos esprits,
Que je répète au quotidien,
Je démêle vos gestuels,
Que j’momifie en comédies !
A la tombée de la nuit, après de vous avoir
chanté, durant toute la journée,
Je rentre à ma chambrée !
Dans un état épuisé, mon obsession est enfin
rassasiée,
Je me dépêche de me coucher, car je le sens
déjà,
Que ma boulimie va bientôt revenir !
Je vous repense,
Vous réfléchis,
Vous cogite ;
Je vous philosophe,
Je vous médite,
Puis, je vous conserve dans ma cervelle !
Je suis une lépidoptérophile,
Mi-éprise, mi-sadique,
Je vous épingle dans mes chansons,
Comme je fixe mes papillons !
Vous, que je viens de croiser dans un café,
Ou vous, mes compagnons de tous les jours,
Prenez garde ! Si mon regard est captivé,
Je n’ai qu’un souhait, c’est d’vous kidnapper !
Et c’est serré dans ma trachée, que j’vous
emmène sur les scènes,
Vous exhiber aux yeux sans vie des
anonymes,
Et je vous chante aux vivants, ici toujours
et maintenant,
Car mon âme est maléfique,
Elle se nourrit de votre vie.
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2. |
Mes déménageurs de piano
05:05
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J’ai bien, quelques prétendants,
Que je rencontre, que je fréquente.
J’ai bien, quelques rendez-vous presque
galants,
Dans ma vie.
Mais heureus’ment pour moi,
J’ai mes gentlemen à moi,
Et mes gentlemen, sont :
Déménageurs de piano!
1er rencard :
Quand Lukas, m’attend d’vant l’opéra,
Vêtu de son plus beau veston,
Et qu’il est rouge-vermillon...
Et eux pendant c’temps là,
Mes gentlemen à moi,
Emballent soigneusement mon piano.
2ème rencard :
Quand Arthur vient me chercher en voiture,
M’ouvrant la portière de sa Mercedes,
Et que son chien me bondit d’ssus…
Et eux pendant c’temps là,
Mes gentlemen à moi,
Portent mon piano sur leur dos.
J’ai bien, quelques prétendants,
Que je rencontre, que je fréquente.
J’ai bien, quelques rendez-vous presque
galants,
Dans ma vie!
Mais heureusement pour moi,
J’ai mes gentlemen à moi,
Et mes gentlemen, sont :
Déménageurs de piano!
3ème rencard :
Quand Florian, m’invite au restaurant,
Sortant de sa poche son chéquier,
Et divise la somme en deux…
Et eux pendant c’temps là,
Mes gentlemen à moi,
Poussent mon piano à bras le corps.
4ème rencard :
Quand Louis m’propose l’apéritif,
Me confiant ses projets d’avenir,
Qu’il souhaite vivre avec son ex...
Et eux pendant c’temps là,
Mes gentlemen à moi,
Place mon piano sur la scène.
(Merci à eux)
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3. |
Tendre Golgoth
05:11
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On s’est rencontrés,
Il m’a regardé,
Je m’suis demandé,
D’un air étonné,
Ce qu’il me voulait !
Ce tendre Golgoth,
L’air tristounet,
M’a demandé de m’arrêter,
Alors que,j’me baladais,
Sur le sentier d’ma destinée !
Ma curiosité m’a amené
A bifurquer, pour cet homme,
Silhouette développée
A l’âme bien escamotée !
On s’est rencontrés,
Il m’a sourié,
Je m’suis demandé,
D’un air inquiété,
S’il comptait me manger !
Ce tendre Golgoth
Taillé dans l’roc
Avait du haut de ses deux mètres,
Le genou plié à terre,
Par les bourrasques des galères !
Pénalisé par sa pensée,
Paralysé par son jugement
Soucieux de ne pas être,
Dans l’droit chemin auprès des siens !
On s’est rencontrés
Il s’est confié
Je m’suis attristée
Mais d’un air enjoué
Je lui ai chanté !
Evolue mec et baise la vie !
Adieu le fatalisme !
Evolue mec et baise la vie
Tant pis pour les ‘‘ On dit ‘‘
Les cimetières sont gorgés de cœurs
D’leurs larmes et d’leurs regrets !
Evolue mec et baise la vie
Et dis ‘‘ Non ! ‘‘ au fatalisme !
On s’est rencontrés
Il m’a arrêtée
Je l’ai fréquenté
D’un air défendu
Je lui ai sauté dessus !
Mon tendre Golgoth
Du haut du ciel
Se pencha sur mes paroles
Et j’osai cueillir ses lèvres
Son ombre, me couvrant d’l’astre solaire
J’en profitai, aussi j’avoue
Pour le délivrer de sa chemise
A mon goût, un peu trop serré
Pour ce corps bien emprisonné
On s’est rencontrés
Il s’est libéré
J’m’en suis enchantée
Mais d’un air désolé
Je l’ai quitté
Mon tendre Golgoth
Le cœur en joie
Maintenant calme et reposé
D’avoir uni nos deux forces
Celle de mon esprit et de son corps
Redevenu épicurien
Et souhaitant maintenir c’ moment
Mais ma pause fut terminée
Et j’dus reprendre ma destinée !
On s’est rencontrés
Je l’ai consolé
Mon tendre Golgoth
Quand la vie s’complique
Souviens-toi de notre hymne !
Evolue mec et baise la vie !
Adieu le fatalisme !
Evolue mec et baise la vie
Tant pis pour les ‘‘ On dit ‘‘
Les cimetières sont gorgés de cœurs
D’leurs larmes et d’leurs regrets !
Evolue mec et baise la vie
Et dis ‘‘ Non ! ‘‘ au fatalisme !
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4. |
Flirt amical
04:34
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D’humeur espiègle, sous le sourire de la lune,
J’ai fait l’amour avec un pote.
J’ai fait glisser, ma robe laissant l’amitié,
flirter ma nudité...
J’ai fait l’amour avec un pote, quoi!
Dans sa garçonnière, y’a du bordel et des
bières et une odeur d’cigarette,
Des vieux meubles de récup’ et une lampe de
grand-mère.
J’ai posé mon sac et jeté mes vêtements, dans
son petit salon...
J’ai fait l’amour avec un pote quoi!
Dans sa garçonnière, y’a du bordel et des
bières et une odeur d’cigarette
Des draps légèrement troués, offerts par sa
mère.
On a mélangé, le temps d’une soirée, l’amour
et l’amitié...
J’ai fait l’amour avec un pote!
D’humeur espiègle, sous le sourire de la lune,
J’ai fait l’amour avec un pote!!
Dans sa garçonnière, y’a du bordel et des
bières et une odeur d’cigarette
Un lit un peu trop petit, sous un lustre
poussiéreux.
Nos bagatelles ont chiffonné les étoffes, du
lit qui patientait...
J’ai fait l’amour avec un pote!
Dans sa garçonnière, y’a du bordel et des
bières et une odeur d’cigarette
Un pommeau de douche cassé, à-côté
d’outils de pêche.
J’ai savonné, l’essence de son parfum, dernier
témoin de l’intime...
J’ai fait l’amour avec un pote!
D’humeur espiègle, sous le sourire de la lune,
J’ai fait l’amour avec un pote!!
Dans sa garçonnière, il n’y avait pas d’café,
ni de quoi se restaurer
juste un sachet de tisane, trop chaud pour
que j’le boive.
Mon cher copain, surtout ne change rien,
c’est comme ça que je t’aime...
J’ai fait l’amour avec mon pote!!!
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5. |
Rencontre
03:35
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Je me suis envolée trop haut dans les cieux,
Vers la liberté,
Je pensais pouvoir y vivre en paix .
De ce jour noir,
où tous les cœurs, pleuraient l’amour perdu,
Sous le souffle d’un accordéon…
Viens, prends ma main tendue pour la liberté,
Non, pas de bague, ni de mariage ;
Je me suis essoufflée, aveuglée et j’erre,
Vers la vérité,
Je pensais pouvoir y être vraie .
De ce jour noir, où tous les cœurs,
pleuraient l’amour perdu,
Sous le souffle d’un accordéon
Viens, prends ma main tendue pour la liberté,
Non, pas de bague, ni de mariage ;
Je me suis égarée dans des vents incertains,
Vers les sentiments,
Je pensais pouvoir y éprouver .
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6. |
Petite môme
04:40
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Petite môme en colère,
Comme tu as souffert ;
Petite môme en colère,
Comme je comprends ta haine.
Implore mon pardon,
Mais je dois te laisser ici là.
Aussi simplement qu’un pétale s’détache d’une
rose.
Petite môme en colère,
Comme tu as souffert ;
Petite môme en colère,
Comme je comprends ta haine.
Implore mon pardon,
J’vomis ta haine et aspire l’amour.
Aussi simplement que la lumière efface
l’ombre.
Petite môme en colère,
Comme tu as souffert ;
Petite môme en colère,
Comme je comprends ta haine.
Implore mon pardon,
Mais je m’en vais vers ma destinée.
Aussi simplement que l’oiseau déploie ses ailes.
Petite môme en colère,
Comme tu as souffert ;
Petite môme en colère,
Comme je comprends ta haine.
Implore mon pardon,
Mais je te dis adieu.
Aussi simplement que le vent fait claquer
une porte.
Petite môme, petite môme, petite môme, petite
môme...
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7. |
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Ça fait quelques années que j’l’attendais,
Et voilà, qu’elle pointe, le bout de son nez ;
Elle a l’air, plutôt jolie, plutôt gentille,
Et surtout, très jeune aussi !
La nouvelle femme, du père de ma fille !
Peut-être, fallait-il que tu grandisses,
Avant, de faire partie de sa vie ;
Et peut-être, n’étais-je, que le pont,
Qui l’a amené jusqu’aux battements de tes cils ;
Tu entres dans ma famille,
Où l’on a scotché les plaies comme on pouvait,
En bonne infirmière que tu es,
Sauras-tu penser ?
Un cœur que j’ai tant abîmé…
Ça fait quelques années que j’l’attendais,
Et voilà, qu’elle pointe, le bout de son nez ;
Elle a l’air, plutôt jolie, plutôt gentille,
Et surtout, très jeune aussi !
La nouvelle femme, du père de ma fille !
Tu seras, accueillie par ses amis, sa
famille,
Tous ces gens, qui faisaient partie de ma vie,
Ce monde, qui s’ouvre à toi,
J’le connais bien,
Il a d’abord, été le mien,
Tant de choses, sont arrivées dans le passé
Et tu arrives, avec ta pureté,
Sauras-tu, lui faire retrouver,
L’innocence de l’amour ?
Que je lui ai sûrement, enlevé !
Ça fait quelques années que j’l’attendais,
Et voilà, qu’elle pointe, le bout de son nez ;
Elle a l’air, plutôt jolie, plutôt gentille,
Et surtout, très jeune aussi !
La nouvelle femme, du père de ma fille !
Tu voudras sûrement, un jour,
Devenir mère à ton tour,
Mais j’t’avoue, le pincement d’inquiétude que
j’ressens,
Pour mon enfant,
Quand tu créeras, ta famille,
Pour ma fille, elle s’agrandira,
Sauras-tu, préserver ses liens ?
Auprès des siens, et de son paternel…
Ça fait quelques années que j’l’attendais,
Et voilà, qu’elle pointe, le bout de son nez ;
Elle a l’air, plutôt jolie, plutôt gentille,
Et surtout, très jeune aussi !
La nouvelle femme, du père de ma fille !
Je me demande, si,
Tu prendras soin, de mon bébé,
Comme l’aîné de ton premier,
Si son père, ne l’oubliera pas,
Et veillera toujours sur elle…
Et si tu te fous, de cet amour-là,
Et que tu veuilles faire, ta famille à part,
Sache que je n’hésiterai pas,
A sortir l’artillerie lourde,
Que j’garde au cas où, sous mon coude !
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8. |
Il a
03:24
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Cette nuit-là,
Dans l‘antre du manège de lumière ;
Le vent a,
Sifflé sa plus belle mélodie ;
Pour que je puisse, à jamais la fredonner.
Il a :
Un visage d’ange et une gueule de rocker ;
Un sourire, de pub pour dentifrice,
Et un rictus amusé.
Cette nuit-là,
Dans l’antre du manège de lumière ;
L’orage a,
Grondé sa sombre puissance ;
Pour que je puisse, toujours l’entendre
raisonner.
Il a :
Des yeux verts cristallins et un r’gard
percutant ;
Des cheveux, lumineux blonds sacrés,
Et une coiffure à la mode.
Cette nuit-là,
Dans l’antre du manège de lumière ;
Les volets ont,
Imposé leur rythme tribal ;
Pour que je puisse, sentir mon pouls se
hâter.
Il a :
Une peau d’enfant et des bras tatoués ;
Un thorax, sculpté pour La Redoute,
Mais tellement agité.
Cette nuit-là,
Dans l’antre du manège de lumière ;
La sirène a,
Hurlé son immense stupeur ;
Pour que mon âme, soit à jamais sous le
charme.
Il a :
Une bouche qui bavarde, d’amour au
subjonctif ;
Et des lèvres, qui cherchent la gourmandise,
A faire pâlir, les jeunes filles.
Cette nuit-là,
Dans l’antre du manège de lumière ;
Le temps a,
Marqué un silence dans c’présent ;
Pour que je puisse,
En aucun cas l’oublier.
Il est :
Don Juan de jadis et play-boy dans l’vent ;
Joli pêché, on ne peut, t’résister,
Que le temps, d’un café.
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9. |
Mes princes charmants
06:52
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Mes chers auditeurs,
J’ai, une confidence à vous faire,
Je vous chante la romance, mais sans plus
croire en l’amour ;
Je me sens éteinte, déshumanisée,
Je n’arrive plus à aimer ;
Tant de Princes Charmants, sont passés
dans,
L’antre de mes jambes,
Depuis mon adolescence ;
Ça fait tell’ment d’années,
Que, je ne ressens plus d’ivresse,
Lorsqu’ils me disent : ‘‘ Je t’aime ‘‘…
Il faut dire, qu’j’ai été prise au dépourvu,
Lorsque je m’aperçus,
Que, pour un Prince Charmant
La confiance, c’est te dire ‘‘ Oui ‘‘ pour la vie ;
A condition, d’avoir un contrat de mariage
bien rempli !
Que l’égalité, c’est faire la vaisselle et moi
le reste,
Mais en ce qui concerne l’argent, c’est
quand même bien différent,
Et pour l’immobilier, tellement mieux divisé !
Je me souviens, d’une autre époque,
Où leurs regards pouvaient encore
m’aveugler,
Et de leurs rires m’enivrer ;
Mais aujourd’hui, y’a plus d’magie,
C’est le tape à l’œil du soleil qui m’aveugle,
Et l’Martini, qui m’enivre !
Il faut dire, qu’j’ai été tell’ment étonnée,
Lorsque j’ai réalisé,
Que, pour un Prince Charmant,
L’amour, c’est de dormir auprès de son
épouse,
Qu’il cocufie depuis un certain nombre
d’années ;
Que d’être parents, c’est me laisser les
enfants,
Pour aller décompresser au bar avec ses
amis,
Et rentrer sans se soucier, bourré dans mon
lit !
Je me souviens, d’une autre époque,
Où leurs bras pouvaient encore m’embraser,
Et de leurs lèvres, m’embaumer ;
Mais aujourd’hui, y’a plus d’magie,
C’est la chaleur d’un radiateur qui
m’embrase,
Et le tabac qui m’embaume !
Mes chers auditeurs,
J’ai, une confidence à vous faire,
Je vous chante la romance, mais sans plus
croire en l’amour ;
Je, me sens éteinte, déshumanisée,
Je n’arrive plus à aimer ;
Tant de Princes Charmants, sont passés dans,
L’antre de mes jambes,
Depuis mon adolescence ;
Ça fait tell’ment d’années,
Que, je ne ressens plus d’ivresse,
Lorsqu’ils me disent : ‘‘ Je t’aime ‘‘…
Il faut dire, qu’j’ai été prise au dépourvu,
Lorsque je m’aperçus,
Que, pour un Prince Charmant,
Le soutien, c’est de rentrer à la maison,
Tout en m’criant ‘‘ Quand est-ce que le repas
sera prêt ?! ‘‘
Que la virilité, c’est de continuer à s’faire
dorloter,
Tout en me suggérant d’me taire, face à une
sacrée guerrière,
Que je dois en plus appeler ‘‘ Belle-Mère !! ‘‘
Je vous avoue, que mon esprit,
A peut-être un peu embelli,
Ce qu’on appelle, une vie bien réussie ;
Un mariage bien fait, une maison de plain-pied,
Et un mari, Mon Dieu ! Si romantique !
J’en conclus, sans conteste que la vie à deux,
Ce n’est pas, si merveilleux…
Qu’il me faut oublier mes envies, et mes rêves…
En bref, moi je préfère la vie de Bohême à la
vie de Princesse !!
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