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Des Petits Riens

by Charlotte Lafon

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1.
Joli Cubain 02:56
Au hasard d’une soirée, J’entra dans un bar, Puis, je ne vis plus qu’toi !! Joli cubain, Mais qu’est ce que tu fais à Paname ? Joli cubain, On a dansé toute la soirée ! Joli cubain, Dans tes bras, Le soleil d,la havane, Sous un air de salsa ! Joli cubain, Beauté féline dans Paris, Joli cubain, On a souké sous les buildings ! Joli cubain, Dans tes pas, Les rythmes des congas, Sous un air de rumba ! Au hasard d’une soirée, J’entra dans un bar, Puis, je ne vis plus qu’toi !! Joli cubain, Mais qu’est ce que tu fais à Paname ? Joli cubain, On a dansé toute la soirée ! Joli cubain, Dans tes bras, Le soleil d,la havane, Sous un air de salsa ! Joli cubain, Beauté féline dans Paris, Joli cubain, On a souké sous les buildings ! Joli cubain, Dans tes pas, Les rythmes des congas, Sous un air de rumba ! Joli cubain, Jalousé par les tauliers, Joli cubain, Il sont venus te chahuter ! Joli cubain, Sous l’envolée Des poings, La musique se mélange, Et s’affole ! Joli cubain, Aux couleurs venues d’ailleurs, Joli cubain, Ta peau cuivrée sur mon corset ! Joli cubain, Dans tes yeux D’guerrieros, Ou de prince, L’exotisme de ton île Fait rougir Tout Paris!! Texte : Charlotte Lafon
2.
Je divaguais, Par des nuits sans lune, sans horizon; M’éclipsant d'la rousse rétine du cyclone... Traînant ainsi, Mon corps de zombie; Sous la sèche pulsation du flot de mes sanglots... Je cherchais, Un abri, Où reposer Mon âme grisée et mon piano devenu muet; Et toute chagrinée, Alice m'prit par la main; et m'emmena Dans son pays des Merveilles! Et voi'là, A chaque refrain, Saint Exupéry revient, Vrombir de rire; Crayonnant le, Miroir azur, Des yeux flottant, Intemporellement...! Ici scintille, Un p'tit théâtre, Posé dans l’cœur d'une clairière ; Côté jardin un faré, Côté cours une estrade... Ici existe, Un p'tit théâtre, Posé dans l’cœur d'une clairière ; Veillé par un drôle de bouc, Sacrément bien baratineur...! Et c'est une jolie fleur, Qui m’accueillit, (m'a cueillit) Au pied de ses racines, Laurier d'un brin de sourire, En éventant ses tiges, Elle fit signe à son père; C'est un hêtre vénéré et visionnaire, (être) Qui me couvrît de ses ailes, Branchues feuillues d’littérature; M'offrant une feuille A remettre à son vieil ami... Et c'est un mystérieux clown, A la blue rose barb'lée dans l'âme, Qui à chaque aurore, M'ouvrit la porte de sésame (ces âmes); Me présentant, A son jeune partenaire de jeux; Et c’est un jongleur de rimes, Beau à la Marlon Brando, Brillant sur scène comme un lampadaire, M’invitant à improviser, Au rythme des polyphonies d’ses plaisanteries… ! Ici scintille, Un p'tit théâtre, Posé dans l’cœur d'une clairière ; Côté jardin un faré, Côté cours une estrade... Ici existe, Un p'tit théâtre, Posé dans l’cœur d'une clairière ; Veillé par un drôle de bouc, Sacrément bien baratineur...! Et voi'là, A chaque refrain, Saint Exupéry revient, Vrombir de rire; Crayonnant le, Miroir azur, Des yeux flottant, Intemporellement...! Au p'tit matin, On peut croiser, Une directrice, Passer la serpillière Tout en récitant du Molière! Ou apercevoir, Le cap'tain Hook, cherchant son crochet; Au p'tit matin, On peut croiser, Mille poupons déposés en autochenille, Missionnés à réconcilier, Le soleil et la lune! Ou s'éblouir face, A une ballerine fantosmatique...! Ici, on me nomme Pépite, Même si je n'suis pas bien polie, Moi, je ne veux plus repartir, loin de ma famille artistique! Ici, on me nomme Pépite, Même si je n'suis pas bien polie, Moi, je ne veux plus repartir, loin de ma famille artistique ! Texte : Charlotte Lafon
3.
Son Vieux 05:40
Son vieux, A quarante ans bien tassé, Vécu sa jeunesse comme, On passe le grand froid hivernal ; Il semblait oublier, Que la beauté existait, Jouait même plus au PMU, C’est pour dire s’il ne rêvait plus ! La môme, A un âge où les jeunes femmes, Potassaient leur bac, Se prenait pour une princesse shakespearienne, Elle rêvait d’Roméo, Et d’amour lyrique , Chinait sur le site Meetic, C’est pour dire si elle était plutôt Candide ! Son vieux, De son expérience veilla, Sur sa jeune première, Des dérives de la vie ; Il l’éduqua, Face à l’alcool et la drogue, Lui interdisait les veillées, C’est pour dire s’il l’avait mit sous plexi-vitre ! La môme, Alors que ses amies s’émancipe, Se laissait guider s’montrant, Attentive et obéissante ; Et lorsque les gens la flattait, Sur son lien avec son père, C’est en se mordillant les lèvres, Qu’elle rétorquait :  « Mais messieurs dames, il n’est pas mon papa !  Elle était sa lolita, Un peu sa fille un peu sa femme parfois ; Elle était sa lolita, Un peu sa femme un peu sa fille aussi… Ils vécurent leur amour, Caché aux sifflements de tous, Gênés, De s’aimer un peu, Un lit et quatre murs, Et dans leurs yeux un morceau de ciel bleu ; Sous le soleil, Etirant sa lumière à travers les perciennes ! Son vieux, Piégé par le jeu des dieux, Regardait inquiet, L’éphémère sablier ; Un jour la gamine s’émancipe, Sur la moto d’un jouvenceau, Il reprit donc sa routine, C’est pour dire si son cœur avait perdu sa rougeur ! La môme, a aujourd’hui quarante piges, mariée deux enfants y repense, de temps en temps secrètement ! Vous la croiserez peut-être, Perdue parfois dans ses rêves, En se mordillant les lèvres, C’est pour dire si elle a chérie le complexe d’œdipe ! Elle était sa lolita, Un peu sa fille un peu sa femme parfois ; Elle était sa lolita, Un peu sa femme un peu sa fille aussi... Elle était sa lolita, Un peu sa fille un peu sa femme parfois ; Elle était sa lolita, Un peu sa femme un peu sa fille aussi... texte : Charlotte Lafon
4.
Ce fût, Un nouveau jeu lorsque deux âmes se regardent, en aveu; Inventé avec soin à tour prochain, L'offrande d'un petit rien; Ce sont des petits riens, Qui vous feront du bien, Des petits l'air de rien, Qui vous cerne avec béguin, Des petits rien à dire, Qui finissent par vous guérir, Des p'tits rien du tout, Qui vous envoûte, De leur amour. Ce fût, Un nouveau jeu lorsque deux âmes se regardent, en aveu; Inventé avec soin à tour prochain, L'offrande d'un petit rien; Un petit rien, Peut naître au visage du même paysage, Un petit l'air de rien, Peut respirer à la brise d'une main, Un petit rien à dire, Peut r'ssentir au sourire qui s'étire, Un p'tit rien du tout, Peut vivre au velours d'une joue. Ce fût, Un nouveau jeu lorsque deux âmes se regardent, en aveu; Inventé avec soin à tour prochain, L'offrande d'un petit rien; Un petit rien, Peut palpiter au r'gard d'un geste amical, Un petit l'air de rien, Peut colorer le destin d'un être humain, Un petit rien à dire, Peut rire au récit d'un baby, Un p'tit rien du tout, Peut créer l'impossible d'une rêv'rie. Ce fût, Un nouveau jeu lorsque deux âmes se regardent, en aveu; Inventé avec soin à tour prochain, L'offrande d'un petit rien; La pensée est créative, Alors bon dieu, Amusons-nous et soyons imaginatifs ! Texte : Charlotte Lafon
5.
Ma petite fille, On me l'a prise, La moitié de sa vie, Comme si mon amour se consume en cyanure; Sans que, je ne puisse rien dire, On m'l'a enlevé des bras, Comme si c'était un enfant d'l'état… Elle m'impressionne, Elle regarde quand même, La vie du haut d’son grand cœur libre... Maintenant, j'ai une chose à vous dire, Vous les juristes, les avocats, Vous êtes des imbéciles, De bons humanoïdes, Bien formatés pour l'état! Tant de droits étudiés, Personnalisés en , phrases types dans des dossiers, Leçon d'votre démocratie, Pour, comme vous le jurez: "Le bien d’ces enfants!" Tant de justiciers costumés, Se plaignent d'avoir, trop de travail, Mais étonnamment, lorsqu'ils trouvent du temps, Font grève plaidant leur avenir financier, Devant les droits des enfants! Vous êtes des imbéciles, De bons humanoïdes, Bien formatés, Pour l’état ! Tant de visages mus'lets, Qu'en moins de 10 mins vous , mutilez, Pendant que vous endeuillez toutes ces familles blessées, Les nouvelles lois PMA enfantent votre mort! Ces générations d’enfants, Votre Honneur , que vous, bafouez ; N’ont qu’leurs yeux pour prier, Votre supérieur qui est, En toute modestie qui vous reflète, Notre Seigneur ! Vous êtes des imbéciles, De bons Humanoïdes, Bien formatés pour l’état ! Ma petite fille, On me l'a prise, La moitié de sa vie, Comme si mon amour se consume en cyanure, Sans que je ne puisse rien dire, On m'l'a enlevé des bras, Comme si c'était un enfant d'l'état! Elle m'impressionne, Elle regarde quand même, La vie du haut d’son grand cœur libre.... TEXTE : CHARLOTTE LAFON
6.
Chaque journée qui défile, J’aimerais les saisir pour qu’elles déclinent moins vite ; Te prendre des mes bras, et que le temps stagne ici là… Ma poupée vient d’souffler, Ses bougies aussi vite, Que le temps qui s’enfuit ! Sous le parfum libéré , Une symphonie d’ souvenirs tambourinent mon esprit, La lumière rallumée, Il faudra bien me l’avouer, Je n’ai pas vu tes six ans arrivés ! J’sais, que je ne reverrai plus jamais, Ta p’tite bouille de baby, Le temps l’a lentement, Modelé en visage d’enfant… Je garde de côté tes dents d’lait, Qu’hier t’ont fait tant de mal à pousser, Le temps comment déjà, Doucement à les faire tomber ! On m’dit de profiter d’la vie, Mais que puis-je contre Cette tyrannie ? Le présent passe son temps, A faucher ce qu’il vient d’semer ! Est-ce cela qu’Einstein appelle, La relativité restreinte ? Ou est-ce toi Lucifer, Qui aspire la lumière d’nos fêtes ! J’sais que je ne reverrai plus jamais, Tes bouclettes dorées de baby, Le temps les a lent’ment, Déroulé vers ta jupe plissée ! J’aperçois dans la cave, ta poussette, Dans laquelle tu as fait, tant d’kilomètres, Le temps la doucement, Recouverte de poussière ! On m’dit de profiter d’la vie, Mais que puis-je contre Cette tyrannie ? Le présent passe son temps, A faucher ce qu’il vient d’semer ! Est-ce cela qu’Einstein appelle, La relativité restreinte ? Ou est-ce toi Lucifer, Qui aspire la lumière d’nos fêtes ! Chaque journée qui défile, J’aimerais les saisir pour qu’elles déclinent moins vite ; Te prendre des mes bras, et que le temps stagne ici là… Ma poupée vient d’souffler, Ses bougies aussi vite, Que le temps qui s’enfuit ! Sous le parfum libéré , Une symphonie d’ souvenirs tambourinent mon esprit, La lumière rallumée, Il faudra bien me l’avouer, Je n’ai pas vu tes six ans arrivés ! J’sais que je n’entendrai plus jamais, Tes petits gazouillis de baby, Le temps a lentement, Soufflé sur leur mélodie ! J’ai retrouvé au fond d’un tiroir, La tétine qui t’as endormie Le temps la doucement, Fané pendant que tu grandissais ! On m’dit de profiter d’la vie, Mais que puis-je contre Cette tyrannie ? Le présent passe son temps, A faucher ce qu’il vient d’semer ! Est-ce cela qu’Einstein appelle, La relativité restreinte ? Ou est-ce toi Lucifer, Qui aspire la lumière d’nos fêtes ! Texte Charlotte Lafon

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released January 8, 2022

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Charlotte Lafon Bayonne, France

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